CECILE PROUST
Cécile Proust, artiste chorégraphe, questionne les pensées féministes, la construction du genre et l'ordre sexuel. Pour femmeusesaction #18, les femmes ont du mal à tenir la distance, elle part de l'entretien entre une commissaire d'exposition d'un lieu très prestigieux de l'art contemporain et deux artistes français. Cécile Proust n'a pas changé un iota au texte et signe une œuvre cinglante et hilarante.
« Enfin, sublime! sublime! ébouriffant! ruisselant ! un texte inouï finalement donné verbatim à entendre ». Elisabeth Lebovici.
femmeusesactions #18, les femmes ont du mal à tenir la distance de Cécile Proust + une vidéo inédite (vidéo J.Hoepffner).
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SOPHIE BOULET
Plasticienne Féministe (France) La peau-frontière, Installation in situ
La peau-frontière est une installation visuelle et sonore qui occupe l'espace des toilettes hommes, un lieu sexué, le lieu de l'autre et le lieu du crime. Du ressenti de la différence sexiste part sa réflexion sur les violences masculines contre les femmes, notamment le viol.
Elle raconte une histoire de peaux et de frontières, comme territoires symptomatiques pour l'expression de la haine et de la domination sexistes, dressant des parallèles entre le rapport intime/personnel à l'autre, et plus largement aux frontières géopolitiques. Sa voix nous raconte aussi le modifiable des frontières, comme un ruban déroulable, elle évoque la sortie des violences, la reconstruction de soi.
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ELENA GARCÍA-OLIVEROS
Elena García-Oliveros / Groupe d'intervention publique TOXICLESBIAN (Espagne) Panneaux toxiques, installation in situ Ensemble de vinyles adhésifs amovibles.
Le propos artistique d'Elena Toxica, ou celui de Toxic Lesbian, en tant que "groupe anonyme et de composition variable de lesbiennes", est de conquérir des espaces inattendues. Les panneaux toxiques Contes qui ne comptent jamais traitent de la psychiatrisation de la femme et des lesbiennes en Espagne en tant que forme de contrôle. Femenino Visual 04: LesGay Legal Letal, fait un débat sur la nouvelle législation permettant le mariage homosexuel et l'adoption. Le projet a reçu le Prix à la Création de la Mairie de Madrid 2009.
Les cinq panneaux invitent à la rencontre par internet, via You Tube Channels d'Elena Toxica et de Toxic Lesbian.
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EVELIN STERMITZ
Plasticienne (Autriche / Slovénie) Le travail d'Evelin Stermitz s'oriente autour d'une pratique des médias alliant la photographie, la vidéo et l'installation. Elle s'intéresse tout particulièrement à l'articulation du féminin et du social. Ses projets générent tantôt une réflexion autour des genres, des modèles et de ses archétypes, du lien ténu entre homme et femme.
Rose is a rose, vidéo ; 3'52
Ce travail vidéo performative dévoile une femme dont le visage se recouvre de pétales de roses. Comme une métaphore au-delà du terme la beauté, la fragilité de beauté et les canons de beauté, la vidéo révèle une image obscure de femme, qui est aussi formée par la rapidité et le caractère éphémère. En écho à cet assemblage visuel, vient s'y ajouter un collage de son, et de plusieurs phrases issues du poème de Gertrude Stein Sacred Emily, Rose is a rose is a rose is a rose. ( Rose est une rose est une rose est une rose.).
evelinstermitz.net
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ASTRID BREEL
(Royaume-Uni) Mon travail est centré sur et des études sociologiques et féministes de la différence sexuelle, particulièrement dans l'exploration de la sémiotique de féminité, la performativité de genre et les restrictions sociales de rôles de genre dans la société moderne. Ma pratique est depuis quelques années essentiellement performative et d'installation. Je travaille actuellement aux formes possibles et actuelles d'exposition.
Own me, performance dimanche 1er novembre à 17h dans "l'îlot FSPACE4" dans le Jardin d'hiver
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La performance proposée pour FSPACE 4 est une création interactive intitulée Own Me. Ce dispositif explore l'idée de propriété et encourage le public à l'activer et participer, en achetant une parcelle de mon corps. Chaque personne obtiendra une image de ce morceau choisi et possédé, qu'il sera invité à attacher par une épingle, pour que le public puisse crée une exposition continue et en évolution.
Own me explore la nature de la propriété, l'autorisation et le voyeurisme au 21e siècle. Dans la performance, le public sera invité à venir et choisir une place marquée sur le corps de l'artiste, l'achètera et le marquera comme il le souhaite afin d'établir sa propriété.
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