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21e Festival 2009 - FSPACE 4
E x p o s i t i o n t r a n s d i s c i p l i n a i r e i n t e r n a t i o n a l e
Cette année, l’équipe de commissaires a décidé d'enrichir sa sélection avec un focus à une artiste contemporaine. Pour FSPACE 4, nous avons choisi l'artiste chorégraphe Cécile Proust et plusieurs vidéos de la série des Femmeuses (video J.Hoepffner).
Parallélement à ce focus, 4 projets européens ont été retenus, cette année tous réalisés IN situ et tout spécialement pour FSPACE et l’architecture du Trianon.
Notons la densité politique des projets à travers une redéfinition de l’identité et de nouvelles experiences de corps. L'artiste Astrid Breel viendra tout spécialement de Londres pour 1 performance à partager, à acheter... dimanche 1er novembre à 17h00 dans "l'ilot FSPACE4" dans le Jardin d'hiver
CECILE PROUST
Cécile Proust, artiste chorégraphe, questionne les pensées féministes, la construction du
genre et l’ordre sexuel. Pour femmeusesaction
#18, les femmes ont du mal à tenir la distance,
elle part de l’entretien entre une commissaire d’exposition d’un lieu très prestigieux de
l’art contemporain et deux artistes français. Cécile Proust n'a pas
changé un iota au texte et signe une oeuvre cinglante et hilarante.
“Enfin, sublime! sublime! ébouriffant! ruisselant !
un texte inouï finalement donné verbatim à entendre”. Elisabeth Lebovici.
femmeusesactions #18, les femmes ont du mal à tenir la distance
de Cécile Proust + une vidéo inédite (video J.Hoepffner).
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SOPHIE BOULET
Plasticienne Féministe ( France)
La peau frontière, Installation in situ
“La peau-frontière” est une installation visuelle et sonore qui occupe l’espace des toilettes
hommes, un lieu sexué, le lieu de l’autre et le lieu du crime. Du ressenti de la différence
sexiste part sa réflexion sur les violences masculines contre les femmes, notamment le
viol.
Elle raconte une histoire de peaux et de frontières, comme territoires symptomatiques
pour l’expression de la haine et de la domination sexistes, dressant des parallèles entre le
rapport intime/personnel à l’autre, et plus largement aux frontières géopolitiques. Sa voix
nous raconte aussi le modifiable des frontières, comme un ruban déroulable, elle évoque
la sortie des violences, la reconstruction de soi. |
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ELENA GARCIA-OLIVEROS
Elena García-Oliveros /Groupe d’intervention publique TOXICLESBIAN (Espagne)
Panneaux toxiques, installation in situ
Ensemble de vinyles adhésifs removibles.
Le propos artistique d’Elena Toxica, ou celui de Toxic Lesbian, en tant que “groupe anonyme
et de composition variable de lesbiennes”, est de conquérir des espaces inattendues.
Les panneaux toxiques “Contes qui ne comptent jamais” traitent de
la psychiatrisation de la
femme et des lesbiennes en Espagne en tant que forme de contrôle. “Femenino Visual 04: LesGay Legal Letal”, fait un débat sur la nouvelle législation permettant
le mariage homosexuel et l’adoption. Le projet a reçu le Prix à la Création de la Mairie de Madrid 2009.
Les cinq paneaux invitent à la rencontre par internet, via You Tube Channels
d’Elena Toxica et de Toxic Lesbian. |
EVELIN STERMITZ
Plasticienne (Autriche / Slovénie)
Le travail d’Evelin Stermitz s’oriente autour d’une pratique des médias alliant la photographie,
la vidéo et l’installation. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’articulation du féminin et du
social. Ses projets générent tantôt une réflexion autour des genres, des modèles et de ses
archétypes, du lien ténu entre homme et femme.
Rose is a rose, video ; 3’52
Ce travail vidéo performative dévoile une femme dont le visage se recouvre de pétales de
roses. Comme une métaphore au-delà du terme “la beauté”, la fragilité de beauté et les
canons de beauté, la vidéo révèle une image obscure de femme, qui est aussi formée par la
rapidité et le caractère éphémère.
En écho à cet assemblage visuel, vient s’y ajouter un collage de son, et de plusieurs phrases
issues du poème de Gertrude Stein “Sacred Emily”, "Rose is a rose is a rose is a rose." / "Rose est une rose est une rose est une rose."
evelinstermitz.net
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ASTRID BREEL
(UK)
Mon travail est centré sur et des études sociologiques et féministes de la différence
sexuelle, particulièrement dans l’exploration de la sémiotique de féminité, la performativité de genre et les restrictions sociales de rôles de genre dans la société moderne. Ma
pratique est depuis quelques années essentiellement performative et d’installation. Je
travaille actuellement aux formes possibles et actuelles d’exposition.
“Own me” Performance
dimanche 1er novembre à 17h00 dans
"l'ilot FSPACE4" dans le Jardin d'hiver
La performance proposée pour FSPACE 4 est une création interactive intitulée Own Me.
Ce dispositif explore l’idée de propriété et encourage le public à l’activer et participer,
en achetant une parcelle de mon corps. Chaque personne obtiendra une image de ce
morceau choisi et possédé, qu’il sera invité à attacher par une épingle, pour que le public
puisse crée une exposition continue et en évolution.
Own Me explore la nature de la propriété, l’autorisation et le voyeurisme au 21e siècle.
Dans la performance, le public sera invité à venir et choisir une place marquée sur le corps
de l’artiste, l’achètera et le marquera comme il le souhaite afin d’établir sa propriété. |
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En partenariat avec : Forum Culturel Autrichien |