Les silhouettes délibérément floues, voire difficilement reconnaissables, questionnent les frontières du genre et l'absurdité de vouloir, devoir se définir...
Telles des chrysalides, ces individualités se heurtent aux normes et crient leurs existences, malgré les voiles d'invisibilité que nous leur imposons.

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Ces portraits d'ouvrières volontaires, fières et authentiques révèlent des regard durs, méfiants et concentrés. Elles semblent unies par le labeur, qui selon les mouvements et conditions, façonnent de manière forte, imposante et vigoureuse, leurs formes et personnalités. Certaines séchées par le soleil, d'autres plus arrondies, leur morphologies sont le reflet de leur travail et de leurs âmes. Ces femmes montrent, qu'autant que les hommes, elles participent au monde agricole et soulignent la richesse et la fragilité de la nature, que nous nous devons de préserver.

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« Je te regarde, tu me regardes. Je, tu, nous fixons des instants volés à notre quotidien. Dans une tentative de partager l'émotion que je, que tu provoques en moi. Fixer photographiquement ce que je vois de toi, ce que tu vois de moi et les paysages dans lesquels s'inscrivent nos regards. »

Un OFNI ? Objet Filmé Non Identifié, petit bijou esthétique incarné par une actrice profondément troublante...
Mais de quoi est-il question au juste dans ce film ?
Mettre en scène des gestes, des objets, des formes soumises à des transformations aussi délirantes qu'énigmatiques...
On s'y joue du genre, de la transparence, du défini... ; c'est un univers précis et pourtant extrêmement enivrant, si séduisant...

  Site web Harriet Fleuriot   -     FB Sarah Cockings

Un personnage apparaît dans un paysage brumeux au bord d'un lac. Au fur et à mesure qu'elle s'avance dans l'eau, son énergie vacille. Elle semble seule.
Puis une silhouette apparaît, comme une présence éthérée qui viendrait se greffer à l'image.
Ces deux figures féminines ne semblent pas provenir du même espace mais pourtant s'y confondent à travers un dialogue de corps perdus, en errance.
Séance de clôture dimanche 5 à 19h30.

  Site web de Léa Sallustro   -     Site web de Jehane Hamm

L'artiste est-elle celle qui siège dans le tube ? Celle qui colle les motifs ? Celle qui filme caméra au poing ? Cette performance vous fait vivre une expérience de création collaborative joyeuse et évolutive.
Ana crée une passerelle entre chaque forme que vous découpez, les met en lumière, leur donne une dimension nouvelle, les assemble, pour construire l'œuvre et vous faire entrer dans son univers.
Vendredi 3 & samedi 4, de 18h30 à 19h30 en expo.
Dimanche 5, séance de 19h30, présentation de l'œuvre, en salle de projection.

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