FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM
LESBIEN ET FÉMINISTE DE PARIS

Quand les lesbiennes se font du cinéma

du 30 octobre au 3 novembre 2002

  Archives 2002

Bilan du 14e Festival 2002

La fréquentation est en hausse avec 1 856 adhésions contre 1 774 au 13e festival tandis que le nombre d'entrées diminue : 6 997 comparé à 7 186 en 2001. En effet, la salle unique du Trianon, certes plus grande, ne permet pas d'organiser autant de séances différentes et de "doubler" la projection de certains films (documentaires et courts métrages). Vous avez été 382 à recourir aux préventes et 170 d'entre vous ont testé le "pass", pour assister en moyenne à 9,89 séances chacune.

Bilan Cineffable 2002 - Comptes

La vente de 512 catalogues (577 en 2001), ajoutée aux recettes de publicité, ont permis de dégager une petite marge sur le coût de fabrication afin de contribuer aux frais de communication du festival.

Pour la soirée du samedi, la salle du Divan du Monde s'est avérée beaucoup trop petite : 460 entrées seulement (dont 324 adhérentes) contre 568 l'année précédente à l'Espace des Peupliers, avec la déception pour de nombreuses femmes de n'avoir pu participer à la fête.

Par rapport aux années antérieures, la structure du budget évolue. En recettes, la part des adhésions et tickets devient plus importante. L'activité restauration reste un pilier du financement du festival mais les recettes diminuent en raison des conditions matérielles : l'espace cafétéria est plus resserré, avec un seul point vente. En parallèle, les dépenses diminuent, grâce notamment à un recours moindre à l'achat de produits finis comme les tartes salées pour proposer plus de plats entièrement mitonnés par l'équipe. La part des dépenses consacrée au lieu explose avec deux locations (Trianon et Divan du Monde) et des compléments d'équipement technique. L'intervention des techniciens s'ajoute à la location de la salle alors qu'elle était partiellement incluse dans le prix de l'espace culturel du Kremlin-Bicêtre. Les performances ont aussi généré des frais techniques supplémentaires. Les efforts de maîtrise des coûts fournis par les commissions apparaissent dans la baisse observée notamment en programmation et en communication. Des facteurs ponctuels ont par ailleurs grevé le budget : régularisation des impôts et taxes 2000 et 2001 en conséquence de l'assujettissement aux impôts commerciaux.

En conclusion, le 14e festival est un succès, mais cette année encore la rentabilité n'est pas atteinte. Le déficit de 5 201 euros est toutefois moins accentué qu'en 2001 (6 581 €). Pour la deuxième année au Trianon, l'équipe pourra compter sur l'expérience de l'année passée et sera confrontée à moins d'inconnues.

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