Bea-A présente ses sculptures en terre cuite de femmes grassouillettes, tendres et joyeuses, transgressant ainsi les codes de la beauté classique afin de dépasser les préjugés esthétiques.

Carina Wachsmann et Martina Biccheri avec la série photographique « 10 minutes » invitent à se défaire des archétypes médiatiques de la représentation sexuelle de l'acte amoureux lesbien, afin d'appréhender de nouvelles images d'une manière plus ou moins réaliste.

Clarisse Rebotier donne à voir une série photographique inspirée du slogan :
« Exhibée ou voilée - peste ou choléra ? ». Cette série interroge avec humour et sensualité, le droit des femmes à ne pas être un objet de consommation.

Iona Hughes montre une série de dessins explorant les insultes, les symboles et les euphémismes utilisés pour décrire les femmes et leurs corps. S'inspirant des mots de Shakespeare et des injures visés à l'encontre des femmes.

Veradias propose une œuvre participative de 2 mètres sur 5, sur laquelle les festivalières pourront inscrire leurs corps et leurs engagements lesbiens et féministes afin d'illustrer et de fêter les 25 ans de Cineffable.

Evelin Stermitz à travers la vidéo « Je ne t'aime plus » illustre les deux slogans « [...] dire « oui », c'est aussi pouvoir dire « non » [...] » et « Je ne veux pas être la femme de ta vie, car je suis la femme de la mienne ».

X.Tin peint des femmes meurtries ou brimées. Des punies, doublement punies parce qu'elles sont femmes et qu'à la torture s'ajoute l'humiliation, de préférence publique. Des meurtries, dans leur chair, leurs actes et leurs rêves.

Sophie Lannier soumet aux regards une installation archéologique d'un monde mutant, rhizome d'une organisation horizontale, d'êtres hybrides, hors genre résultant de la fouille de la Porte de Bagnolet de juin 3013.